Le quartier “rhizomatique”
“Contre les systèmes centrés (meme polycentrés), à communication hiérarchique et liaisons préétablies, le rihizoma est un système acentré, non hiérarchique et non signifiant, sans Géneral, sans mémoire organisatrice ou automate central, uniquement éfini par une circulation d’etats (…). Le rhizome se rapporte à une carte qui doit être produite, construite, toujours démontable, connectable, renversable, modifiable, à entrées et sorties multiples, avec ses lignes de fuite” (G. Deleuze et F. Guattari, Capitalisme et schizophrénie, Paris, Les Éditions de Minuit, 1980).
“La teorie rhizomatique nous permet aussi comprendre la subtilité du monde: les rhizomes ne sont pas un point de vue extérieur imposé sur notre existence, mais une topologie fondamentale de la nature et un des éléments sous-jacents à la complexité même de la vie. Pour cette raison, le rhizome joue un rôle important dans l’effort que la science fournit pour comprendre les situations complexes” (M. Lima, Cartographie des réseaux. L’art de représenter la complexité, Paris, Ed. Eyrolles, 2013).