Silenci
Fear, hiding, dread, suspicion. They are all human feelings that lie on previous experiences, learnings or expectancies, and they have a clear social background.
Administration can be at the same time a solution and a problem. One person coming from a small island on Indic Ocean can easily feel attraction about the possibilities that La France can offer him when trying to solve their children’s problems, thanks to the administrative and social structures created by social evolution. Meanwhile, the same structures can be elements to fear. Fear of losing all the things for what she had been fighting and working. It’s just one of the paradoxes of modernity.
It is difficult to try to measure the spatial and social occupation (yes, that’s my job) of those who have chosen hiding as a life strategy, of those who manage their life not thinking on themselves but on others. Which is the occupied space of those that are hiding?
Taking into consideration the interview, the personal network of the interviwee would be really narrow. Negligible, compared with other networks; enough for her perspective. Her network is intentionally narrow, and lies in the desire of using that present that contemporary society offers us: anonymity. Probably, one can live tangled without a network: the possibilities offered by the administrative network are enough to avoid creating a parallel social network, or to fear it. Weber’s polar night of frozen hardness and dark appear on her words, the human growing racionalisation trapp her into the iron cage of rational control¹. I’ve never found so correct that metaphor.
That cage that preceded us, and that will outlast us, guarantees our living conditions, and it gives us many possibilities that, at the same time, generate an anguish for those that depend directly on them. Generally, behind the idea that the social progress can be seen on the creation of supporting administrative structures, we do not think that real individual progress means being able to forget them.
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La por, l’ocultació, el temor, la desconfiança. Tots ells són sentiments humans que descansen en les experiències passades, els aprenentatges o les expectatives, i tots ells tenen un rerafons clarament social.
L’administració pot ser alhora una solució i un problema. Una persona que ve d’una petita illa de l’Oceà Índic pot sentir-se atreta per les possibilitats que pot trobar a La France per resoldre els problemes dels seus fills, degut a les estructures administratives i socials creades gràcies a l’evolució de la societat precedent. Ara bé, aquestes mateixes estructures poden ser l’element que genera el temor, la peur, a perdre tot allò pel que s’ha lluitat i treballat. És una, de tantes, paradoxa de la modernitat.
Resulta complex intentar obtenir dades quantitatives per mesurar l’ocupació espacial i social (si, això faig) d’aquella persona que ha elegit l’ocultació com a estratègia de vida, d’aquella que gestiona la seva vida en funció de l’altre enlloc d’en si mateixa. Quin espai viu algú que s’amaga?
A tenor de l’entrevista, la xarxa d’aquesta persona serà reduïda. Ínfima, si es compara amb la d’altres; suficient, a tenor de la seva manera de veure el món. La seva xarxa sembla volgudament reduïda, i descansa en la voluntat de restar en aquest anonimat que generosament ens ofereix la societat contemporània. Probablement, es pot viure en xarxa i sense xarxa alhora (enredada y sin red): Les possibilitats que ofereix la xarxa administrativa són suficients per no necessitar de la xarxa social o, directament, per témer-la. La nit polar de foscor gelada weberiana apareix en les paraules de l’entrevistada, la racionalització creixent de la vida humana l’atrapa en la gàbia de ferro del control racional¹. Mai li havia trobat tant de sentit a la metàfora.
Aquesta gàbia que ens ha precedit, i que ens sobreviurà, ens garanteix unes condicions de vida i unes possibilitats que, alhora, generen una forta angoixa en aquells que en depenen directament. Molt sovint, darrera de la idea col·lectiva que el progrés social es demostra en la creació d’estructures administratives de suport, no som conscients que el vertader progrés individual és poder-se’n oblidar.
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La peur, l’occultation, la crainte, la méfiance. Tous sont des sentiments humains qui (se) reposent sur l’expérience vécue, sur les apprentissages ou les expectatives, et tous ont un arrière plan social très clair.
L’administration peut être en même temps une solution et un problème. Pour une personne qui vient d’une petite île de l’Océan Indien c’est= il est facile de se sentir attiré par des possibilités qu’elle peut trouver en France pour résoudre les problèmes de son fils, à cause des structures administratives et sociales crée grâce à l’évolution que la société obtenue précédemment. Maintenant, les mêmes structures peuvent être aussi un élément qui peut générer des peurs de perdre tout ce pour quoi on a lutté ou travaillé. C’est un des paradoxes de la modernité.
Il est étrange essayer d’obtenir des données quantitatives pour mesurer l’occupation spatiale et sociale (oui, c’est mon travail) de ces personnes qui ont choisi l’invisibilité comme stratégie de vie, de ces personnes qui gèrent leur vie en relation, faisant passer en priorité la vie des autres avant la leur. Quel est l’espace vécu par ceux qui se cachent?
Si on regarde l’entretien, le réseau de cette personne serait réduit. Infime, si c’est comparé avec celui des autres, mais peut être suffisant en fonction de sa perception du monde. Son réseau paraît volontairement réduit, et repose sur la volonté de rester dans l’anonymat que nous offre, généreusement, la societé contemporaine. Vraisemblablement, on peut vivre dans un réseau sans avoir de réseau: Des possibilités nous sont offertes par le réseau administratif et elles sont suffisantes pour éviter le besoin de création d’un réseau social ou, à l’extrême, peut générer la peur de créer ces relations sociales. La nuit polaire d’obscurité gelée prévue pour Weber peut être lue dans les mots de l’entretien, la rationalisation croissante de la vie humaine l’attrape dans la cage de fer du contrôle rationnel¹. C’est la première fois que je peux voir cette métaphore s’incarner si parfaitement.
Cette cage qui nous a précédé, et qui nous survivra, qui nous garantis des conditions de vie et des possibilités mais qui, en même temps, génèrent une forte angoisse pour celles et ceux qui en dépendent directement. Souvent, derrière de l’idée collective que le progrès social est démontré par la création des structures administratives d’appui, nous ne sommes pas conscients que le progrès individuel réel est de pouvoir les oublier . ***Mercie beaucoup pour la révision, Nolwenn ;)***
¹ Max Weber (1905) Die protestantische Ethik und der ‘Geist’ des Kapitalismus